Nelly Coadic
13 novembre 2024
Le microbiote intestinal se compose d'un ensemble de micro-organismes : bactéries, levures, champignons et virus non pathogènes (flore) qui travaillent ensemble pour contrôler votre santé intestinale. Lorsqu’il y a un déséquilibre de cette flore, on parle de dysbiose, qui est en général due à une mauvaise alimentation, le stress, une exposition a des toxines et l'utilisation d’antibiotiques, qui épuisent la flore intestinale bénéfique et permettent ainsi aux mauvaises bactéries de prendre le relais.
La dysbiose intestinale entraîne souvent des problèmes d’hyperperméabilité intestinale, qui veut dire que le tractus gastro-intestinal devient poreux et que son contenu « fuit » dans la circulation sanguine, entraînant des sensibilités alimentaires (allergies ou intolérances), des maladies auto-immunes, de l'anxiété ou de la dépression.
Lorsque la photobiomodulation est appliquée à une zone du corps, elle déclenche nos cellules immunitaires et nos cellules souches, entre autres, ce qui peut affecter positivement le microbiome.
Plusieurs études relativement récentes [a, b] démontrent que la thérapie au laser de faible niveau sur l'abdomen entraîne la croissance de bactéries bénéfiques dans l'intestin,
contribuant ainsi à améliorer la santé du microbiome et à réduire les troubles gastro-intestinaux, notamment :
Ainsi qu’améliorer l’absorption des aliments et des nutriments clés.
La photobiomodulation peut donc recharger le microbiote, mais aussi équilibrer le rythme circadien, réduire l'inflammation en stimulant la croissance et la diversité du microbiome de toutes les parties du corps.
LE MICROBIOME ET LES MALADIES NEUROLOGIQUES
Plusieurs études montrent que le microbiote intestinal est nécessaire au développement et au fonctionnement du cerveau, et que son déséquilibre pouvait être associé à de multiples troubles neurologiques tels que la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, le trouble du spectre de l’autisme, l'épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux et les lésions cérébrales, la maladie de Charcot, la maladie d’Huntington, etc. chez les humains.
Il y a donc fort à parier que c’est la même chose chez nos animaux de compagnie, puisqu’on peut par exemple comparer la maladie de Charcot chez les humains, a la myélopathie dégénérative chez le chien, la dégénérescence cérébelleuse chez le chien à l'ataxie spinocérébelleuse chez l'homme, etc. C’est d’ailleurs le fait que l’un de mes chiens a récemment été diagnostiqué d’une myélopathie dégénérative qui m’a conduite à faire ces recherches.
LONGUEUR D'ONDES ET FREQUENCE DES SEANCES
Dans les études citées plus haut, les changements positifs du microbiome ont été observés grâce à la lumière proche infrarouge dite NIR (700 et 1200 nm) plutôt que de la lumière infrarouge (630-700 nm. La lumière NIR a contribué à une augmentation des bonnes bactéries dans l'intestin et à une diminution des bactéries associées au déséquilibre du microbiome.
Par conséquent, sur le type d’appareil portable que nous avons à la maison, et comme celui dont je parle dans mon article sur la thérapie au laser, il faut le programmer à la puissance maximum (4).
Fréquence : trois séances la semaine 1, deux séances la semaine 2 et une séance la semaine 3